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Les romans d'Eugène Sue furent traduits et réédités de nombreuses fois en Espagne: de 1842 à 1845 il y eut onze éditions des Mystères de Paris et de 1844 à 1845 douze éditions du Juif Errant (Mata Induráin, 1995, p. 130).

 

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Les principaux candidats à un mariage avec Isabel II étaient au nombre de quatre: le Comte de Montemolín, fils aîné de Carlos V, le Comte de Trápani, frère de la reine Maria Cristina, Enrique de Asís, Duc de Séville, et Francisco de Asís, Duc de Cadix. La France s'opposait au choix d'un prince allemand, l'Angleterre à celle d'un membre de la Maison d'Orléans qui régnait en France.

 

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«[...] aunque todo nuestro empeño deba cifrarse en ocultarlo y todos lo crean muy ajeno a las intrigas que hoy se están agitando en las cortes de España» (Villoslada, 1845, p. 160).

 

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Victor Carrillo évoque de la manière suivante ce roman de W. Ayguals de Izco: «María... est le roman le plus lu du XIXe siècle espagnol, en quelque sorte le best-seller de l'époque» (Carrillo, 1977, p. 36). En effet, dans les années 1850, on compte deux éditions françaises, deux italiennes, une allemande, et sept éditions espagnoles, lesquelles en 1905 seront au nombre de onze (Baulo, 1998, p. 153).

 

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La critique a, très souvent, rapproché Ayguals de Izco d'Eugène Sue car, au-delà, des similitudes dans leurs respectives prises de position, il est indéniable que Ayguals a été l'un des principaux artisans de la diffusion des œuvres du romancier français en Espagne. En effet, les romans de ce dernier ont été massivement traduits par Ayguals ou par ses collaborateurs -en particulier Juan de Capua- au sein de la Sociedad Literaria de Madrid, la maison d'édition qu'il dirigeait.

 

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Nous désignerons par MI et M2 chacun des tomes de María la hija de un jornalero.

 

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Remarquons qu'en 1939, Mesonero Romanos préconisait ces orientations pour le genre romanesque: «La novela, pues, para ser lo que la literatura quiere hoy que sea, ha de describir costumbres, ha de desenvolver pasiones, ha de pintar caracteres; si a estas condiciones generales añade la circunstancia de que las costumbres, los caracteres, las pasiones que describa, se enlacen naturalmente con los nombres históricos, vengan a formar el cuadro general de una época marcada en la historia de cada país, la novela entonces adquiere un valor sumo y reúne las más ventajosas condiciones del teatro, de la cátedra y de la historia» (Mesonero Romanos, 1839, p. 254).

 

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Cette alliance d'enseignement et d'aménité définit, selon Ayguals, le concept de la saine littérature (B1, I, VIII, pp. 84-87). Ajoutons que bien que la perspective se veuille objective, elle ne sauraient faire fi de l'orientation idéologique de l'auteur. La Censura, journal catholique conservateur, défend le même objectif: «[...] porque al fin creemos que todo autor ya de un drama, ya de una novela debe poner la mira en alguna idea moral, si ha de mezclar utile dulci, aunque esto parezca una antigualla de mal gusto» (La Censura, 7, 1845, pp. 51-52).

 

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Cette société a réellement existe. Pour plus d'informations à ce sujet, voir Sainz de Robles (1933), Alonso Tejada (1969).

 

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En choisissant l'histoire immédiate -puisqu'il n'y a que 10 ans entre le temps de la fiction et celui de l'écriture-, en décrivant des faits dont il a été le témoin et souvent l'acteur, Ayguals s'inscrit dans la contemporanéité, ce qui est une tendance des romanciers à partir de 1845 (Brown, 1953, p. 56).